dimanche 13 mai 2012

Entendre la voix de Dieu en 6 points (Bob Ekblad)

1- Trouver la tranquillité
2- Se concentrer sur Jésus (faire taire les autres voix qui ne sont pas de Dieu)
3- Poser des questions, exprimer ses insatisfactions (en toute liberté)
4- Chercher une vision (naturelle/réelle ou surnaturelle/imaginaire) et en demander l'interprétation
5- Prêter attention aux pensées spontanées. La voix de Dieu est parfois un murmure, être attentif, même aux choses folles.
6- Ecrire

dimanche 6 novembre 2011

In fine

Peu importe
La tournure des événements
Le visage de mon bonheur
Son envergure

Peu importe
Les circonstances, les aléas
Les chemins croisés
Accidentés

Peu importe
La teinte de ces jours
A venir et passés
Effacés

Peu importe
La teneur de ma joie
Les rires éclatés
La mêlée

Peu importe
Ce qu'il adviendra
Les actes manqués
Transformés

Peu importe
Le voyage, l'aventure
L'allure de l'échappée
L'étrangeté

Peu importe
La danse, les figures
Les ombres détachées
Emportées

Peu importe
L'ardeur de l'embrasement
Des sentiments
Échaudés

Cela m'importe peu
Pourvu qu'en Toi Seigneur
Pour toujours je demeure

mardi 23 août 2011

"Mon amour te suffit"

"Ce que le Seigneur m'a fait connaître est extraordinaire. Alors, pour éviter que je me vante de cela, j'ai reçu dans mon corps comme une blessure : un envoyé de Satan est chargé de me frapper pour m'empêcher de me vanter. Trois fois, j'ai prié le Seigneur de me délivrer de cette souffrance. Mais le Seigneur m'a dit : « Mon amour te suffit. Ma puissance se montre vraiment quand tu es faible. » Donc je me vanterai surtout parce que je suis faible. Alors la puissance du Christ habitera en moi. C'est pourquoi les faiblesses, les insultes, les difficultés, les souffrances et les soucis que je connais pour le Christ, je les accepte avec joie. Oui, quand je suis faible, c'est à ce moment-là que je suis fort." (2 Cor 12, 7-11)
"Heureux est l'homme qui demeure ferme dans l'épreuve ; car après avoir prouvé sa fermeté, il recevra la couronne de victoire, la vie éternelle que Dieu a promise à ceux qui l'aiment." (Jac 1, 12)
La vie est grâce perpétuellement renouvelée et combat dans le même temps. Que l'on soit chrétien ou non. 
Non convertis, nous participons à ce combat en faisant des choix plus ou moins conscients, plus ou moins librement, de vie et de mort à chaque instant. Nous nous (dé-)battons comme nous pouvons avec des armes "bidouillées" avec les moyens du bord, et avec des motivations pas toujours bien inspirées. Et Jésus, Lui, combat pour nous, sans relâche, même si des œillères empêchent encore nos yeux de voir.  Lui déjà nous défend et nous protège de l'ennemi. La conversion elle-même est le résultat d'un combat qui a été mené pour nous, une manifestation glorieuse de la Victoire du Christ dans nos vies. 
Convertis, récupérés par notre Créateur qui ne nous veut que pour Lui, nous avons la joie d'expérimenter la grâce du Salut, salut incarné et concret de nos identités et nos destinées. Joie de la relation et de la communion avec Notre Père, joie de se savoir tant aimé, joie d'être rendu capable d'aimer, joie de se voir libéré de tout ce qui nous pèse et nous met en esclavage, nous empêche d'entrer dans notre véritable identité d'enfant de Dieu, de créature merveilleuse. Notre Dieu est un Dieu de Vie, et tout ce qui a trait à une quelconque forme de morbidité Lui est étranger. Il nous porte, nous protège, nous couvre de bienfaits, répond à tous nos besoins, jusqu'au plus insignifiant à nos yeux, pour peu qu'on ait les yeux bien ouverts. La vie nouvelle qu'Il nous offre est un cadeau précieux, la vie plénière, libérée : le miracle d'être à sa juste place, dans notre identité et notre vie. Mais, si l'on peut avoir la certitude que le combat est gagné, que Jésus a remporté la victoire et qu'Il est plus puissant que l'ennemi, ce dernier n'est pas à oublier pour autant : il rôde toujours autour de sa proie, à l'affût de la moindre occasion. Et elles sont nombreuses ! Combien d'erreurs nous commettons, par ignorance, aveuglement ou parce que nous avons encore des guérisons à vivre, déformés par notre histoire et des comportements pas toujours bien ajustés. Les failles sont nombreuses, et l'ennemi ne cherche qu'à s'y engouffrer. Pas de quoi avoir peur, nous sommes sauvés en Christ ! Pas de quoi être passifs, nous sommes réellement menacés ! 

Combattre, c'est avoir la ferme assurance que nous appartenons à Christ et qu'en Lui nous sommes vainqueurs. Combattre, c'est se tenir tranquille, mais ferme !, toujours sur la brèche. Le combat est permanent, la grâce l'est aussi. Le vrai enjeu n'est pas de savoir quand combattre, mais plutôt de discerner à quel niveau se situe le combat. Plus nous reconnaissons les stratagèmes du diable, plus celui-ci nous paraît grossier et ridicule dans ses méthodes. Mais nous sommes faibles et démunis face à l'ennemi, et parfois facilement bernés. Enfin, pour un temps seulement. Car si le Seigneur permet que nous soyons éprouvés, ce n'est que pour nous rapprocher de Lui encore davantage. Nous sommes attaqués, nous sommes persécutés, humainement et spirituellement, et cela seulement parce que Dieu le permet. Comment pourrions-nous cesser de compter sur nos propres forces et enfin nous abandonner entièrement à Lui, si nous ne prenions pas conscience de notre pauvreté ? Oui, sans Lui, l'ennemi ne fera qu'une bouchée de nous. C'est cette urgence vitale qui nous permet de lâcher nos résistances et nos peurs, et de faire ainsi perdre des droits à l'ennemi sur nous. Et quel sujet de joie ! Car l'oppression que nous subissons n'est que signe que l'ennemi nous a perdus : alors il fait du spectacle, nous impressionne, il balance toutes ses cartouches d'un coup. Mais ce n'est que du vent ! Un ballon qui se dégonfle sous l'aiguille de la Parole : "Oui, j'ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d'autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l'avenir, ni les forces d'en haut, ni celles d'en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra jamais nous séparer de l'amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur." (Rom 8, 38-39)

Au milieu du champ de bataille, il est parfois difficile de reconnaître la manœuvre de l'ennemi. Heureusement être chrétien ce n'est pas seulement vivre une foi individuelle et intime. L'Esprit du Christ est vivant et incarné ! Il est un corps debout, en mouvement, composé de chaque croyant. Quand un membre défaillit, le corps tout entier le porte. Je n'ai pas assez de recul pour discerner le combat, je manque de force, tant mieux ! Mes frères et sœurs sont là pour moi : l'amour et la présence de Dieu sont bien réels à travers eux. Moi qui tremble et n'y vois plus clair, je suis tout à fait lucide et solide pour aider mon frère. Et combien le diable qui parvient à nous faire peur parfois dans nos propres vies, paraît ridicule et lourdaud dans ses tactiques dans la vie des autres. De quoi enfin parvenir à le mettre à sa seule vraie place : sous les pieds de Jésus, dans notre vie et celle des autres !

Alors, l'étau qui nous enserrait encore sera remplacé par la couronne de Victoire. 

Que nous avancions ensemble toujours dans notre foi et notre vie chrétienne. Bannissons l'isolement, la crainte, les mensonges qui nous retiennent dans le combat. Soyons des soldats aguerris et courageux, et de petits enfants simples dépendants du Seigneur dans le même temps. Soyons des serviteurs les uns pour les autres. Ayons une foi incarnée, vivante et manifestée dans l'action. Qu'ensemble nous détruisions toutes les prises que l'ennemi peut avoir sur nous. Ainsi, le Corps tout entier vivra dans le Salut. 

Amen.

mercredi 10 août 2011

A genoux

Qui n'a jamais connu l'amour de Dieu n'a jamais aimé.
Parce que Ta présence libère,
Parce que Ton Esprit nous remplit et nous habite,
Nous pouvons aimer comme Toi Tu aimes.
Nous pouvons saisir le pied de nos prochains,
A genoux des deux mains.
Quoi de plus beau qu'être Ton serviteur,
Et tenir cette chair,
création merveilleuse et parfaite,
Dans laquelle Tu as insufflé la vie ?!
Merci de nous plier chaque jour,
De briser l'orgueil qui nous éloigne de Toi,
Et limite notre service.
Que chaque jour nous soyons
Encore un peu plus proche de Toi.

Amen.

Tout est sujet de joie dans Tes bras

Tout est sujet de joie dans Tes bras
Chaque faille révélée, une occasion pour Toi de venir la remplir.

Combien de temps avant Toi ?

Merci parce que chaque jour nous nous levons et marchons.
A genoux à Tes pieds déposant nos fautes et nos manquements,
Ou dressés contre celui qui voudrait notre chute :
Chacun de nos mouvements nous est donné par Toi.
Combien ne te connaissent pas encore ?
Combien cherchent encore Celui qu'ils ne voient pas ?
Combien de temps avant Toi ?
Nous te prions pour nos proches
Qui ignorent Ta présence.
Nous ne cesserons de Te les remettre.

Nous périssons sans Toi,
En errance dans un pays inconnu.
Donne-nous de voir,
Donne-nous de croire.
Tu es la Vie !
Tu es notre Vie.
Pardonne Seigneur, pardonne-nous
l'étrangeté de nos pensées,
Nos indifférences,
Nos différences.
La chair est faible
Et le cœur sec
Et friable.
Donne à chacun d'avoir besoin de Toi.
Offre à chacun de reconnaître ce besoin :
Ta paternité sur nos vies,
Ton amour qui dépasse tout entendement,
Ta grâce qui nous sauve !
Merci Seigneur, parce que Tu prends soin de chacun.
Merci, parce que Ta main est posée sur tous Tes enfants.

Nous te prions pour être des instruments de Ta volonté,
Nous te demandons qu'à travers nous chacun Tu puisses toucher.

Merci Seigneur,
Pour qui Tu es.








dimanche 15 mai 2011

Toi

Je suis allée plus loin dans l’abîme. J’ai cherché, j’ai couru, cachée et immobile de peur d’être vue. J’ai brûlé, tourné, je me suis cognée, enfermée et troublée par mes pensées. Figée ou agitée, tout mouvement était vain. Rien ne parvenait à combler ma faim. Tu m’as cherchée toujours, pendant toutes ces années. Depuis que je suis née, tu ne m’as jamais lâchée. J’étais aveugle ; le bruit du monde m’avait rendue sourde. Oubliée et fuyante, éclairée par des leurres. La mort se faisant passer pour ce qu’elle n’est pas. Toute chaleur me laissant froide et endormie. Ta main toujours était là, bien qu’inconnue de moi. Tu m’as aimée. Tu m’as aimée depuis le premier jour, je n’étais pas encore formée. Tu m’as chérie chaque instant, m’as portée en tout temps. Tu m’as cherchée, guidée jusqu’à toi sans relâche, malgré la distance. J’ai senti sur moi ta main guérissante. J’ai expérimenté ta présence, la joie et la paix sans faille, la vérité, le poids de ta gloire, posés sur moi, reconnaissante. J’ai vu ton règne, je t’ai connu. Je sais la douleur de me savoir encore aujourd’hui si loin de toi. J’ai su la peur de l’ennemi, l’angoisse de n’être plus. Aujourd’hui sont parties ces craintes indéfinies. Que ferais-je de cette vie, si tu n’es plus ? Que serait une vie sans ta présence ? Un océan de poussière. Une pluie sèche. Un gouffre sans fond, où l’identité disparaît. Rien. Je ne serais rien, si toi tu ne m’aimais.